R. C. ISAACS
Charles A. Isaacs (|| || ||| C orporal, Canadian Forces) Appellant, V. Her Majesty the Queen Respondent INDEXED AS: R. V. ISAACS
File No.: CMAC 365 Heard: Vancouver, British Columbia, 2 November, 1994
Judgment: Vancouver, British Columbia, 2 Nov- ember, 1994
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Charles A. Isaacs (|||| |||| |||| Caporal, Forces canadiennes) Appelant, s C. Sa Majesté la Reine Intimée. b RtrEirroRI$ : R C. ISAACS
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No du greffe : CACM 365 Audience : Vancouver (Colombie-Britannique), le 2 novembre 1994
Jugement : Vancouver (Colombie-Britannique), le d 2 novembre 1994
Present Hugessen, Décary, and Isaac JJ.A. On appeal from a decision of a Standing Court Mar- e tial held at Canadian Forces Base Lahr, Germany on 7, 9, 10, 11, and 13 September, 1993.
Constitutional Law — Standing Cowl Martial — Jurisdic- tion
COUNSEL: Charles A. Isaacs, acting on his own behalf Major G. Herfst, for the respondent
STATUTS CITED: National Defence Act, R.S.C. 1985, c. N-5, s. 130(1)(b)
CASES CITED: R. v. Lunn, 5 C.M.A.R. 157 Ryan v. The Queen, 4 C.M.A.R. 563
The following are the reasons for judgment of the Court delivered in English by
Huressaw J.A.: The appellant, who pleaded his own case, has taken us through his complaints at great length and not without skill. There is, however, simply no foundation in law for his attacks on the
Devant : les juges Hugessen, Décary, et Isaac J.C.A. En appel d'une déclaration de culpabilité prononcée par une cour martiale permanente siégeant z+ la base des Forces canadiennes de Lahr (Allemagne), les 7, 9, 10, 11 et 13 septembre 1993.
Droit constitutionnel — Cour martiale permanente — Corn- f pétence.
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AVOCATS : Charles A. Isaacs, pour son propre compte Major G. Herfst, pour l'intimée
LOI CITÉE : Loi sur la défense nationale, L.R.C. 1985, chap. N-5, art. 130(1)b)
JURISPRUDENCE CITÉE : R. c. Lunn (1993), 5 C.A.C.M. 157 Ryan c. La Reine (1987), 4 C.A.C.M. 563
Ce qui suit est la version française des motifs du jugement de la Cour prononcés par
LE JUGE HuGESSEN, J.C.A. : L'appelant, qui a plaidé sa propre cause, nous a exposé ses griefs en détail et non sans faire preuve d'adresse. Sa contestation de la légalité de la déclaration de culpabilité n'a toutefois
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legality of the finding of guilt. The Standing Court aucun fondement juridique. La cour martiale perma-Martial which tried him fully met the requirements of nente qui l'a jugé a satisfait aûx exigences de l'article independence and impartiality guaranteed by section 11 de la Charte en matière d'indépendance et d'im-11 of the Charter.! It equally respected his right to be partialitél. Elle a également respecté son droit d'être presumed innocent. The jurisdiction of the Standing a présumé innocent. La compétence de la Cour mar-Court Martial over the offence is statutory and flows tiale permanente sur l'infraction en cause est prévue from the plain words of paragraph 130(lxb) of the par la loi et découle des termes mêmes de l'alinéa National Defence Act. The crime alleged having been 130(1)b) de la Loi sur la défense nationale. Le crime committed by a serving member of the Forces while reproché ayant été commis par un membre actif des posted outside Canada, the necessary military nexus b Forces pendant qu'il était affecté à l'étranger, l'exis-is presumed.2 Finally, on this aspect of the appeal, we tence d'un lien entre la vie militaire et ce crime est cannot interfere with the President's findings of fact présumée2. Enfin, pour ce qui est de cet aspect de which were based on his observations of the wit- l'appel, nous ne pouvons modifier les conclusions de nesses and a full and detailed assessment of their e fait du président qui reposaient sur son observation credibility. des témoins et sur une évaluation complète et minutieuse de leur crédibilité.
As to the appeal against the severity of sentence, while we would grant leave, we can see no g rounds for interfering with the sentence pronounced.
The appeal will be dismissed.
I See CMAC 352, R. v. Lunn (December 8, 1993) [5 C.M.A.R. 157] 2 See Ryan v. The Queen, 4 C.M.A.R. 563.
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Quant à l'appel contre la sévérité de la peine, même si nous ferions droit à la demande d'autorisa-tion, nous ne voyons aucun motif de modifier la peine infligée.
L'appel sera rejeté.
I Voir CACM 352, R. c. Lunn (8 décembre 1993) [5 C.A.C.M. 157] 2 Voir Ryan c. La Reine, 4 C.A.C.M. 563.